L'ESPACE CORTAMBERT
a le plaisir de vous proposer deux pochoirs sur toile (1 m x 1m)
de Jef Aerosol,
un des premiers et des plus célèbres street artistes de la scène française.
Son oeuvre se retrouve aujourd'hui sur les murs de dizaines de villes et de capitales du monde entier, ainsi que sur la muraille de Chine. Il a exposé dans les plus prestigieuses galeries d'Europe.
So Lonely, pochoir sur toile, 1 m x 1 m. Prix : sur demande.
Renseignements : Fabrice Frémy + 33 (0)6 75 20 76 11
Jef signe à ses débuts « Jef » (à Tours en 82), avant d'y ajouter le mot "Aérosol". Une flèche rouge fait bientôt son apparition en guise de seconde signature. Elle apparait aujourd'hui sur tous ses pochoirs, au point de symboliser son oeuvre, tout en conservant le mystère de son origine.
Reac Dream, pochoir sur toile, 1 m x 1 m. Prix : sur demande.
Renseignements : Fabrice Frémy + 33 (0)6 75 20 76 11
Exposition en ligne
WALTER MINUS : 18 mars - 15 avril 2013
L'ESPACE CORTAMBERT a le plaisir de vous proposer, en ligne,
10 dessins à l'encre de chine et à l'acrylique
Walter Minus, amoureux fou des jolies femmes, est auteur et dessinateur d’albums de bandes dessinées (de si jolies filles…). Il illustre régulièrement de grands magazines français et américains : Elle, Senso, Marie Claire, Cosmopolitan… The New Yorker, the New York Magazine.
Il se consacre aujourd’hui à sa carrière de peintre. Poupées délicieuses et angéliques, pin-up aux lèvres rouges et aux formes généreuses et parfaites,… de face, de profil, en pied ou en cadrage serré, en dentelle noires ou quasi nue. Un trait noir, précis et léger.
Rondeurs exquises. Regards pénétrants. Ses magnifiques dessins rendent hommage à toutes les femmes.
L'Espace Cortambert a le plaisir de présenter les plus belles oeuvres de Walter Minus à des collectionneurs passionnés depuis 2008. La cote de ses dessins progresse régulièrement.
Ainsi, un dessin vendu 400 euros par L'Espace Cortambert début 2009 (encre de chine, 18,5 x 26,5 cm) a réalisé un record de vente à 1 476 euros frais compris, à la vente de l'Homme chez Artcurial, le 19 décembre 2011.
Renseignements et réservations :
Fabrice Frémy au 06 75 20 75 11 ou fabrice.fremy@wanadoo.fr
10 dessins à l'encre de chine et à l'acrylique
C'est donc fait. Pour la première fois de l'histoire de la bande dessinée, une oeuvre originale dépasse le million d'euros en vente aux enchères.
Samedi 2 juin à 15 heures le lot 390 du catalogue Artcurial, la couverture en couleur directe (encre de chine et gouache) de l'album Tintin en Amérique (1932) s'est vendue à 1 338 509 euros, frais compris (1 120 000 € au marteau).
Cette oeuvre déjà proposée par la même maison de vente en 2008 avait, à l'époque, trouvé acquéreur pour 780 000 €.
Cette couverture de Tintin en Amérique (encre de Chine et gouache de couleur), a été réalisée par Hergé pour sa première édition au Petit Vingtième, puis pour les éditions OgéO (1934) et Casterman (1935).
Il n'existe que cinq couvertures de Tintin en couleur directe : trois sont détenues par la Fondation Hergé, deux appartiennent à des collectionneurs privés.
Il s'agissait de la pièce phare d'une vente, entièrement consacrée à Hergé, de 779 lots dont 85% ont trouvé acheteur, totalisant 3 millions 317.177 euros, autre record mondial pour une vente Hergé.
Félicitations à toute l'équipe d'Artcurial et, en particulier, à Eric Leroy l'expert de la vente.
Et maintenant ? Le marché s'interroge. Combien vaut une planche originale de Tintin par Hergé ? 300, 400, 500 000 € ou plus ? D'après les experts, une cinquantaine de planches originales complètes seraient en circulation dans le monde (le reste étant détenu par la fondation Hergé).
Réponse le 4 juillet prochain à la vente Sotheby's qui se tiendra à Paris où une des planches les plus emblématiques de l'Etoile Mystérieuse sera proposée aux tintinophiles les plus fortunés.
L'Espace Cortambert
a le plaisir de vous inviter à assister à
La Première vente de Bande Dessinée
chez Sotheby’s, à Paris
Le mercredi 4 juillet 2012
Moebius. Couverture de l’album La Déviation (Humanoïdes Associés, 1980)
Pour sa première vente aux enchères de bande dessinée, qui aura lieu le 4 juillet à Paris, Sotheby’s pro-pose un catalogue sélectif d’une centaine de dessins exécutés par les artistes les plus emblématiques du 9e art, du début du XXe siècle à la génération contemporaine. Allant du début du XXe siècle à nos jours, c’est une certaine idée de l’histoire de la Bande Dessinée qui est envisagée ici dans ses rapports aux arts plastiques, puisque des tableaux seront également proposés à la vente.
Parmi les pièces majeures signalons :
- Moebius, auquel cette vente est dédiée, Couverture de l’album La Déviation (Humanoïdes Associés, 1980) (estimation: 45 000-55 000 €).
- Un dessin pleine page à l’encre de Chine et la mise en couleurs originale du Crabe au pince d’or d’Hergé, vers 1940 (estimation : 235 000-250 000 €)
- La planche la plus emblématique de L’étoile mystérieuse d’Hergé avec le prophète Philippus prédisant la fin du monde, 1942 (estimation: 220 000-240 000 €)
Selon Guillaume Cerutti, Président-directeur général Sotheby’s France et vice-président Sotheby’s Europe : « Il était écrit que la plus ancienne des maisons de vente aux enchères du monde, Sotheby’s, organise un jour une vente aux enchères dédiée au plus récent des arts, la bande dessinée !
Nous organiserons cette vente avec les ambitions et les exigences traditionnelles d’une maison comme Sotheby’s : un événement de dimension internationale, avec un choix d’œuvres en vente extrême- ment sélectif, et en nous appuyant sur l’expertise d’un spécialiste reconnu, Jean-Marc Thévenet ».
Selon Jean-Marc Thévenet, expert de la vente : « La composition de cette vente s’est articulée autour d’une conviction, la bande dessinée est devenue un art à part entière. À travers les lots réunis, c’est un certain regard sur le 9ème art qui est posé : de cette “littérature en estampes” comme aimait à dire dès les années 1830 Rodolphe Töpffer, le créateur reconnu de la bande dessinée, à Hergé, Franquin, Moebius, Enki Bilal ou la jeune génération pour laquelle la frontière graphique entre bande dessinée et peinture n’existe plus, la bande dessinée s’est affirmée avec les décennies comme un art autonome.
La stratégie de cette vente est ainsi de réunir des œuvres rares, comme le magnifique dessin de l’album Le crabe aux pinces d’or d’Hergé, l’exceptionnelle couverture de La Déviation de Moebius ou bien encore des planches de bande dessinées qui appartiennent à un instant clef de l’histoire du 9ème art. Elle est également constituée de tableaux, de récits complets, d’ouvrages inhabituels comme cet incroyable carnet de poésie de Milou, contenant les premiers dessins d’Hergé. Cette vente s’accorde le temps de citer des artistes qui furent essentiels dans le dynamisme même du graphisme comme le groupe Bazooka qui, à la fin des années 1970, provoqua une onde de choc artistique... Cette vente se veut un catalogue raisonné de la bande dessinée de ses cents premières années ».
Longtemps confinée au monde de l’édition et de l’enfance, restée un ‘art sous condition’ (Moebius), la bande dessinée fait l’objet depuis quelques années de grandes expositions : Robert Crumb au Musée d’Art Moderne de la ville de Paris, Jean Giraud/Moebius à la Fondation Cartier en 2011 et Vraoum à la Maison Rouge en 2009. Résultat de cette lente évolution, nous sommes arrivés à une « croisée des chemins » tracés dès le début du XXème siècle par les Américains Winsor Mc Cay ou George Herrimann, suivis par Hergé, Jijé, Franquin et plus tard par Moebius, Philippe Druillet, Enki Bilal et enfin par toute une jeune génération d’artistes pour laquelle le passage de frontières artis- tiques entre bande dessinée et art graphique n’existe plus.
La vente ouvrira sur le premier ouvrage de Rodolphe Töpffer en édition originale de 1833 qui marque le début de la bande dessinée. L’Histoire de M.Jabot rédigée par ce directeur genevois d’un pensionnat afin de dis-traire ses élèves, incarne une rupture majeure dans la tradition des récits en images. Il fonde véritablement un genre inédit en inventant l’album au- tographié, la planche de bande dessinée enrichie d’un contenu narratif (huit albums - estimation: 16 000-18 000 €).
Un émouvant carnet de poésie contient les deux premiers dessins d’Hergé, alors âgé de 11 ans. Il fut offert à l’élue de son cœur, Mademoi- selle Marie-Louise Van Cutsem surnommée « Milou » où figurent les deux dessins de Georges Rémi (Hergé) datés de 1917 et 1920, les plus anciens connus de sa main. Ce carnet en ses pages détient, à la fois, l’histoire per- sonnelle d’Hergé, et la genèse de son œuvre, préfigurant le futur père de Tintin qui doit renoncer à l’amour qu’il porte à Milou. Dès la fin d’année 1924, Georges Remi prendra le nom de R.G. ou Hergé, et l’année suivante, il entre au XXème siècle de l’abbé Wallez (estimation: 10 000-12 000 €).
Sotheby’s mettra en vente l’une des plus belles couvertures dessinée pour le petit “vingtième”, supplément illustré, auquel participe Hergé dès l’âge de 25 ans. Ce dessin est d’une maturité graphique inouïe, l’épure du trait, le sens de la composition avec ce paquebot « découpant » l’océan donne une dimension nouvelle à l’univers des aventures de Tintin. Hergé ose un pari inattendu : aucun de ses personnages habituels de son univers ne figure sur ce dessin (estimation: 125 000-150 000 €)
Le seul album de la vente sera celui du premier album d’Hergé en 1929, Tintin chez les Soviets, album dont il n’existe que dix exemplaires dans cet état au monde. Cet album rare en noir et blanc dans un état de con- servation exceptionnel est l’un des plus beaux exemplaires à apparaitre sur le marché depuis une dizaine d’années. Le 10 janvier 1929, Hergé débute comme auteur, pour le dessin et le scénario, en publiant les deux premières planches de Tintin au pays des Soviets dans le petit “vingtième”. La documentation est alors la source unique d’inspiration: Moscou sans voiles de Joseph Douillet ou Le Général Dourakine de la comtesse de Ségur. Al- bum controversé avec le temps, Tintin au pays des Soviets est l’album mythique qui fera entrer Hergé dans le Panthéon envié des grands ar- tistes du XXème siècle (estimation : 40 000-45 000 €).
Paru en 1942, L’étoile mystérieuse d’Hergé porte en ses planches le climat de l’époque. La planche mise en vente en est le parfait reflet avec le prophète Philippus prédisant la fin du monde à l’heure où le réchauffement de la planète, le goudron fondant sous les pas de Tintin laisse à imaginer que la fin est proche. Elle est la planche de référence de cet album et figure parmi les planches des Aventures de Tintin les plus emblématiques qui ont marqué l’imaginaire collectif des lecteurs (estimation: 220 000- 240 000 €).
Autre album emblématique Le Crabe aux pinces d’or, 1944, dont la vente comprend un dessin pleine page à l’encre de Chine sur papier, accompagné d’une mise en couleurs originale, datant de la fin des années 1940, et réalisée pour la réédition par Casterman de l’album à colorier. Il s'agit du troisième dessin pleine page, sans bords blancs, de l'édition en noir et blanc de 1941 et qui se retrouve dans les éditions en couleurs de 1943 à 1947. Cette page, mise en scène en une seule case géante, représente Tintin, Milou et le capitaine Haddock courant dans les ruelles de Bagghar, Maroc, à la recherche du méchant lieutenant Allan Thompson. Comme de nombreuses autres scènes des aventures de Tintin, ce tableau exotique s'est gravé dans notre inconscient collectif et inspira les scènes de poursuite du film de Steven Spielberg et Peter Jackson. Le des- sin pour l’album à colorier de 1944, présenté ici, se différencie surtout du hors-texte par sa profondeur, le recadrage de l’action et quelques détails pour faciliter le coloriage. Lorsque Caster- man reprit l’édition des trois albums à colorier, en 1950, le dessin se retrouva, inchangé, dans l’album n°3. La mise en couleurs de cette page, qui accompagne le lot, a été réalisée fin des années 1940 pour cette réédition (estimation pour l’ensemble dessin noir et blanc et mise en couleurs : 235 000 -250 000 €).
Pour les amoureux de Babar, Sotheby’s mettra en vente deux planches originales de Babar et ce coquin d’Arthur réalisées par Laurent de Brunhoff en 1946. Si Jean de Brunhoff, artiste pein- tre, à partir des récits que faisait son épouse Cécile a ses enfants, eut l’idée de publier dès 1931 aux Éditions des Jardins des modes les aventures de Babar, c’est son fils Laurent qui en assurera la postérité. Il publiera son premier album à la fin de la seconde guerre mondiale dont deux planches sont mises en vente. Les aventures du toujours jeune pachyderme se sont vendues à plu- sieurs dizaine de millions d’exemplaires et ont été traduites en 27 langues (estimation : 14 000 – 16 000 €).
C’est dans le numéro 944 du journal de Spirou, paru le 17 mai 1956, que débute une nouvelle aventure de Spirou et Fantasio, Le Gorille a mauvaise Mine par Franquin, qui se poursuivra jusqu’au numéro 966, daté du 10 octobre 1956. A cette période, Franquin est en pleine maîtrise de son talent. Outre Spirou et Fantasio, il a animé les gags de Modeste et Pompon, multiplié les bandes annonces et les publicités. Il s’apprête à lancer son propre personnage, Gaston – Spirou et Fantasio, propriété des Editions Dupuis, qui les ont rachetés à leur créateur, Robert Velter, en 1939. Gaston, « le personnage sans emploi », apparaitra lui en 1957 (estimation: 15 000-17 000 €).
Sotheby’s mettra en vente la couverture du Transperceneige, volume trois, de Jean-Marc Rochette, qui fera l’objet d’une adaptation cinématographique par le réalisateur sud-coréen Bong Joon-ho. Peu de bande dessinée ont connu un destin aussi exceptionnel jalonné d’événements dra- matiques et de reconnaissance artistique dépassant le monde de la bande dessinée. Ce récit, imaginé par le génial scénariste Jacques Lob, seul scénariste, à ce jour, à avoir reçu le Grand Prix au Festival International de la bande dessinée d’Angoulême (1986), sera porté après bien des péripéties tragiques par Jean-Marc Rochette, qui reprend, en 1982, dans le magazine (À Suivre) Le Transperceneige (estimation: 5 000-6 000 €).
La planche No3 de Billy James où Hugo Pratt revient, après bien des escales à travers le monde, en Italie au début des années 1960 et collabore pour la première fois au Corriere del piccoli de 1962 à 1967. C’est d’après un scénario de Milo Milani qu’il entreprend Billy James publié dans Chouchou, 1965, un magazine de référence des années 1960 issu de la mouvance de Salut les copains. Billy James sera édité en 1980, en France, aux Humanoïdes Associés. Billy James sans préfigurer le destin planétaire de Corto Maltese rappelle le génie graphique d’Hugo Pratt, introduction idéale au monde de créateur (estimation : 12 000- 15 000 €).
Corto Maltese d’Hugo Pratt dont la vente comprend la couverture de Biblipop, 1974, figure probablement au premier rang dans le Panthéon de la bande dessinée. C’est en 1967 que sont publiées les premières planch- es de La ballade de la mer salée où apparaît le légendaire Corto Maltese dans une revue luxueuse, imaginée par Hugo Pratt, Sgt Kirk. Mais la revue s’interrompt en 1969, Corto Maltese reprend ses aventures en 1970 dans Pif Gadget jusqu’en 1992, pour la France, avec la publication de l’ultime al- bum Mu. Selon Hugo Pratt, son héros ne devait jamais disparaître et même poursuivre ses aventures après sa propre disparition (estimation : 15 000- 17 000 €).
Dans cette vente qui lui est dédiée, on découvrira la couverture de l’album La Déviation (Humanoïdes Associés, 1980), moment phare dans l’œuvre de Moebius où l’intensité du bleu, sa profondeur nocturne fait écho au ‘bleu’ d’Yves Klein et marque son retour à la bande dessinée sous le pseud-onyme Gir. Il y a d’abord Jean Giraud, disciple de Joseph Gillain dit Jijé pour La Route de Coronado (1961), une aventure de Jerry Spring, racine du western moderne en bande dessinée. En 1963, il dessine le premier album de la série Blueberry porté par le scénariste Jean-Michel Charlier. Jean Giraud dessine alors dans Hara-Kiri sous le pseudonyme de Moebius. Au-delà de son univers incroyable, du génie de son trait, de sa capacité à inspirer le cinéma, d’avoir porté Les Maîtres du temps de René Laloux au- delà du simple film d’animation, de Tron pour les studios Disney à l’aune des années 1980 au dessin du story board du mythique Dune de Frank Herbert aux costumes pour Alien de Ridley Scott, Jean Giraud/ Gir/ Moebius a su anticiper et surtout formuler ce que la bande dessinée apportait au monde de l’art. L’ultime hommage à la Fondation Cartier en 2011 en a porté l’écho (estimation: 45 000-55 000 €).
Lorsqu'Enki Bilal publie en 1979 Les Phalanges de l'ordre noir, scénario de Pierre Christin, il est déjà un auteur confirmé publiant dans Pilote et Métal Hurlant. Cet album porté par le graphisme personnel d'Enki Bilal est une rupture non seulement artistique mais culturelle qui démontre que la bande dessinée pourrait sortir de sa seule dimension éditoriale. Le célèbre réalisateur Ettore Scola se penchera, longtemps, sur la possible adaptation de cet album. Il constitue la porte d'entrée de la bande dessinée contemporaine et figure comme un album essentiel à la compréhen-sion de l'expression du 9ème art (estimation: 7 500-9 000 €).
L’album complet composé de la couverture et de 64 dessins par Michaël Matthys en 2010, Je suis un ange aussi- I’m an angel too, dépasse également le cadre traditionnel de la bande dessinée. Ce récit se présente sous forme de cases à la fois indépendantes les unes des autres par leur esthétisme et restent dans le même temps indissociables. Ce récit sur la mémoire est un thème récurrent de l’œuvre de Michaël Matthys qui s’affirme comme un auteur de bande dessinée mais égale-ment comme un plasticien. Il appartient à cette génération d’auteurs qui depuis plus d’une décennie franchissent cette frontière supposée entre bande dessinée et art contemporain, entre l’édition et les expo- sitions dans des galeries ou des musées. Ainsi l’œuvre de Michaël Mat- thys a déjà été présentée au Centre Georges Pompidou de Paris. Son imaginaire et l’exigence de sa technique, le fusain en particulier, donnent une nouvelle ambition à la bande dessinée qui trouve à chaque étape de sa création ou de son renouveau (estimation: 9 000-12 000 €).
Exposition
76, rue du Faubourg Saint-Honoré, Paris 8e
Samedi 30 juin : 10h-18h
Lundi 2 juillet : 10h-18h
Mardi 3 juillet : 10h-18h
Contact :
Paris | 33 (0)1 53 05 53 66 | Sophie Dufresne | sophie.dufresne@sothebys.com
Cher Jean,
La BD sans Gir-Moebius ? N’est-ce pas la « Bande Décimée » comme le titre si bien le quotidien Libération qui te rendait hommage lundi dernier ?
Si nous rions de bon cœur des multiples et fantaisistes oracles qui annoncent la fin du monde pour 2012, la BD sans toi, Jean, c’est la fin d’un monde. Non, de deux mondes. Celui de Blueberry et d’Arzak, tes personnages cultes, aujourd’hui orphelins. Comme ces deux générations de dessinateurs et de lecteurs, inspirés et passionnés par ton œuvre visionnaire. Deux générations auxquelles tu as apporté tant de joie et d’évasion ; à qui tu as rendu la vie plus belle.
C’est nous, aujourd’hui, tes millions de fans sonnés, qui croyaient, que dans le Désert B, où viennent méditer tes personnages, la vie était sans fin.
Artiste, chaman, alchimiste, magicien, visionnaire, démiurge… qui es-tu ?
Fernando Pessoa, le célèbre écrivain et poète portugais, a nourri durant sa carrière près de 72 hétéronymes et pseudonymes…
Toi, cher Jean, deux : Gir (pour Giraud) et Moebius…, Moebius, en référence au ruban du savant Möbius, symbole de l’infini…
Pour une œuvre polymorphe et tentaculaire où, comme celle de Victor Hugo en son temps, tous les styles t’ont réussis. Plus de quatre vingt albums et recueils d’illustrations, près de 30 expositions publiques de tes œuvres. Des millions de lecteurs dans le monde.
Jean, que j’aurais aimé pouvoir te dire en traits, si j’en avais eu le talent, les quelques mots qui suivent.
Tu es né en 1938, à Nogent-sur-Marne. Le virus du dessin te prend dès 13 ans. Et ne te lâchera plus.
Après ton passage à l’Ecole des Arts appliqués et quelques collaborations dans la publicité, tu te consacres rapidement à la Bande dessinée, comme Jean-Claude Mézières, ton ami d’école, le créateur de Valérian et Laureline.
Tu laisses tes premières empreintes dans les magazines Fripounet, Cœurs Vaillant et Sitting Bull.
Au début des années 60, tu es vite repéré par le grand dessinateur Jigé (Joseph Gillain), le père du cow-boy Jerry Spring et des pilotes de chasse Tanguy et Laverdure. Il te recrute comme assistant, t’aide à mûrir ton style puis te signale au scénariste Jean-Michel Charlier qui recherche un dessinateur de talent pour un grand western publié dans Pilote. Tu crées avec ce dernier, le personnage du lieutenant Blueberry (ou lieutenant « Myrtille »).
Le succès sera immense et durable, au fil d’une trentaine d’albums te ta main qui seront publiés chez Dargaud. Lorsque Jean-Michel Charlier s’éteindra au cours de la conception de l’album Arizona love, seul au dessin et au scénario, tu poursuivras l’aventure avec 6 albums de Mister Blueberry. Des séries dérivées de Blueberry, avec d’autres dessinateurs et scénaristes, complèteront l’épopée : La Jeunesse de Bluebbery, Marshal Blueberry...
Avec la saga du Lieutenant iconoclaste Mike Donovan Blueberry, tu nous as offert le plus long, le plus ambitieux, le plus rythmé et le plus beau des westerns.
Blueberry, le soldat brisé par la guerre de sécession ; Blueberry l’aventurier, porté sur la bouteille et le jeu, rétif à toute discipline ; Blueberry, le défenseur des minorités opprimées, au cœur de grands espaces ; Blueberry, le pisteur hanté par le Spectre des Monts de la Superstition ; Blueberry, le hors-la loi qui s’enflamme plus pour la belle et l’inapprivoisable Chihuahua Pearl que pour l’or des Confédérés; Blueberry, le lieutenant déchu et diffamé qui, d’intrigues en complots contre Ulysses Grant, Président des Etats-Unis, cherche sa réhabilitation… ;
Blueberry porte nos idéaux et nos limites, en affrontant un monde bien réel.
Vers la fin des années 60, cher Jean, tu commences à réaliser des dessins de science fiction dans les magazines Pilote, Hara Kiri, l’Echos des Savanes. Le nom de Moebius fait ses premières apparitions…
A la recherche de nouveaux espaces, de nouvelles frontières, tu vas cofonder en 1975 le magazine Métal Hurlant avec Jean-Pierre Dionnet, Philippe Druillet et Bernard Farkas… et donner toute la mesure de ton génie en créant Arzak et son inoubliable ptérodactyle, survolant et arpentant le monde de Tassili et le désert B…
Avec Moebius, suivront maintes autres histoires : le Garage Hermétique, le Bandard fou, le Monde D’Edena… Puis le saga l’Incal ou la folle du Sacré Cœur avec le scénariste Alejandro Jodorowsky.
L’ensemble sera repris sous forme d’albums avec les Humanoïdes Associés ou Casterman. Plus tard les Editions Stardom, dirigées par ton épouse Isabelle, avec l’appui de Claire Champeval ta belle-soeur, publieront ton extraordinaire introspection en 5 volumes : Inside Moebius.
Et tu dévoileras enfin, en 2009, ton Arzak : destination Tassili, la suite tant attendue de ton premier Arzak.
Avec « Moebius », tu signes dès les années 70 la fin du règne sans partage du style dit de « la ligne claire », où les contours des dessins sont nets et réguliers. Style incarné par le grand Hergé avec son Tintin.
Tu vas, avec Philippe Druillet, devenir le chef de fil et le moteur d’une extraordinaire Renaissance de la bande dessinée, en t’affranchissant de toutes les conventions…
D’un coup, les cases très sages de nos parents éclatent. Tes encrages et jeux de hachures nous offrent d’étonnants clairs-obscurs, champs et contre-champs,… les minéraux, la moindre pierre, semblent s’animer,… deviennent des personnages.
Dans Moebius, il y a du Caravage, du Jérôme Bosch autant que du William Blake ou du Edward Hopper… Tu transcendes tous les styles, toutes les époques.
Moebius c’est un monde parfois sans queue ni tête, parfois sans parole (plus bavard parfois), toujours fascinant et distrayant.
Moebius c’est le produit de ton extraordinaire voyage intérieur, de tes expériences chamaniques, de l’absorption de substances hallucinogènes, d’un régime végétarien de plus de huit ans…
Avec Moebius tu as voyagé loin, très loin. Tu as exploré des frontières et des univers d’où certains ne reviennent jamais… Tu nous en as ramené un compte-rendu en cases et en bulles hallucinant. Pirouette après pirouette, tu as cultivé et assumé jusqu’au bout ce constant décalage avec le reste de la planète.
Avec toi, avec Moebius, le chemin le plus rapide d’un point à un autre n’est plus la ligne droite, un trait à l’encre de chine. C’est le rêve.
Œuvres pour initiés au départ, les histoires signées Moebius te font connaître dans le monde entier. Notamment aux Etats-Unis : tu signes avec Stan Lee, le pape du "comics" américain, un mythique Surfer d’argent.
Le Japon t’adule : tu exposes trois cent créations à l’Hôtel de la Monnaie avec Hayao Miyazaki, le fondateur des studios d’animation Ghibli, légende vivante du manga et du dessin animé japonais…
Les fans de Blueberry mettront parfois plusieurs années à réaliser que Gir et Moebius ne font qu’un, et vice et versa.
Trop fidèle à tes dessins, tu n’es pas devenu réalisateur aux côtés de ceux que tu admirais le plus : John Ford, Sergio Leone, Sam Peckinpah, Stanley Kubrick, Francis Ford Coppola, Ridley Scott,… Il n'y aura qu'un seul film autour de Blueberry : Blueberry, l'expérience interdite de Jan Kounen, avec Vincent Cassel dans le rôle titre.
Pourtant le cinéma t’a tant inspiré et tu le lui as si bien rendu.
Blueberry n’est-il pas l’incarnation de Jean-Paul Belmondo, Charles Bronson, Clint Eastwood, Arnold Shwarzenegger, Vincent Cassel… réunis ? N’as-tu pas participé aux projets de prestigieux films-opéras : Dune, Tron, Alien, Le 5e Elément… ?
Par la rupture que tu as apportée à la Bande Dessinée, tu as ouvert la voie à bien d’autres grands artistes : Bilal, Juillard, Loustal, Avril, Trondheim, Tardi…
Tu nous as montré comment être autant à l’aise dans le western fordien que dans l’ère cyberpunk.
Tu as inspiré de multiples bases graphiques pour la Science Fiction contemporaine. Combien d’albums de bandes dessinées, de romans, de films, de jeux vidéo, d’expositions portent-ils et porteront-ils ton empreinte ?
Fou et Cavalier à l’Espace Cortambert (Paris 16e), Arzak, Destination Tassili à l’ancien Télégraphe du 103 rue de Grenelle, à Paris 7e (juste à côté de la basilique Saint Clotilde où nous t’avons tous rendu un dernier hommage ce jeudi 15 mars), puis Moebius Transform à la fondation Cartier, toujours à Paris, tes dernières expositions confirment ton entrée au Panthéon des plus grands artistes contemporains.
Qu’inspireras-tu encore dans les prochaines décennies ? Le mesurera-t-on jamais ?
En nous entraînant du monde de Gir à celui de Moebius tu nous as appris l’éclectisme, tu nous as appris que l’on pouvait aimer quelque chose et son contraire, s’opposer soi-même sans se trahir, sans se quitter !
L’ « homme est-il bon » t’es-tu demandé pour Pilote en 1974 ? Tu as répondu, par le truchement d’un extraterrestre qui mange une oreille humaine : « Oui, l’homme est comestible. »
Et Gir-Moebius est-il bon ? Oui, il a toujours très bien dessiné et très bien vendu répondront tes éditeurs et tes lecteurs. Mais comme tous ceux qui ont eu la chance de te côtoyer : parents, enfants, amis, scénaristes, dessinateurs, directeurs de collection, fans, … ils diront : « Gir-Moebius est d’abord une très belle âme ». Jean, tu n’as jamais dit : « je suis le meilleur » ; seulement : « c’est vrai, j’ai peut-être un don. J’essaie de m’en débrouiller ». Tu avais cette intuition que quelque chose d’ineffable t’avait été offert, que les fées s’étaient penchées sur ton berceau. A force de travail, de patience, tu as fait fructifier ce talent unique durant 60 ans, pour nous le rendre au centuple.
Tu dessinais si vite, si bien, que l’on te disait parfois ces dernières années :
- Ce dessin t’a pris 30 secondes.
- Non, 50 ans, répondais-tu avec ta voix chaleureuse.
Du fond du cœur, merci.
Si ton œuvre et ta vie, c’est l’aventure, la nature, l’humour (oui, plus tu avançais dans ton œuvre, moins tu te prenais au sérieux), l’impertinence, l’irrévérence, la solitude… la défense des humbles… c’est aussi l’incarnation d’une vision large du monde, débordante d’une spiritualité toute moebiusienne.
« Dieu seul est grand », a dit Massillon en entamant son oraison funèbre pour le roi Louis XIV. Alors que conclure à ton sujet, cher Jean, qui nous regarde tout sourire en surfant sur les nuages du paradis des magiciens ? Que tu n’es qu’un homme dont la main a toujours été réchauffé par un souffle divin, pour notre plus grand bonheur ?
Que « depuis ton départ, le ciel est bleu, et que nous voulons croire que tu y es pour quelque chose », comme l’a si joliment dit Isabelle, ton épouse et si fidèle soutien durant vingt-cinq ans, à la cérémonie d’hier, devant plus de six-cents personnes, venues te rendre hommage.
Avec toi, cher Jean, le Désert B et ses joyeux fantômes, n’auront peut-être pas de fin.
Fabrice FREMY
Dessin réalisé par Gir-Moebius à l'occasion de l'exposition Fou et Cavalier (juin 2008).
Jean Giraud, dédicace à l'Espace Cortambert (photo Dominique)
L'Espace Cortambert et ses amis viennent d'apprendre avec beaucoup de tristesse ce jour, samedi 10 mars 2012, la disparition de Jean Giraud, alias Moebius, à l'âge de 73 ans, des suites d'une longue maladie.
Dessinateur, co-créateur et créateur de personnages de légende : Blueberry, Arzak, John Difool (l'Incal), le Bandard fou, Le Major Gruber, Malvina,... Jean Giraud a ouvert de nouveaux horizons à la bande dessinée franco-belge, faisant rêver et inspirant deux générations de dessinateurs et de lecteurs passionnés.
Jean Giraud a été le premier grand maître de la bande dessinée à exposer à l'Espace Cortambert en juin 2008 à l'occasion de l'Exposition "Fou et Cavalier" (avec le concours de Moebius Production, dirigé par Isabelle Giraud, et celui de Gonzague de Waresquiel).
L'Espace Cortambert a ensuite a eu le plaisir de co-produire toujours avec Moebius Production l'exposition "Arzak, destination Tassili, ou le retour" à l'ancien télégraphe de Paris, au 103 rue de Grenelle (Paris 7e) en novembre 2009.
Ces deux événements, couronnés de succès, annonçaient la grande restrospective Giraud Moebius, Moebius Trans Forme, à La Fondation Cartier qui a réuni plus de 120 000 visiteurs d'octobre 2010 à mars 2011, inscrivant Jean et son oeuvre au Panthéon des plus grands artistes contemporains...
Avec Jean Giraud, l'Espace Cortambert, perd un grand ami et un "parrain" qui a permis à de multiples événements culturels de voir le jour.
L'Espace Cortambert adresse à son épouse Isabelle, à Pauline Vinchon, sa mère, à Claudine Giraud, à ses enfants, Nausicaa, Raphael, Hélène et Julien, à Claire Champeval, sa belle-soeur, ses plus sincères condoléances et l'expression de sa plus vive gratitude pour le chemin parcouru ensemble aux côtés de Jean.
Fabrice FREMY
Les obsèques auront lieu ce jeudi 15 mars, 15 heures, en la Basilique de saint Clotilde, Paris 7e.
Revue de presse :
Le Monde : Mort du dessinateur Jean Giraud Alias Moebius
Le Figaro : Jean Giraud, un géant du 9e art s'en est allé
Libération : Jean Giraud, alias Moebius, père de Blueberry, s'efface
France Soir : portrait de Moebius en quelques traits
Nouvel Observateur : Jean Giraud, alias Moebius, géant de la bande dessinée
Wikipedia : biographie de Jean Giraud
N'hésitez pas à déposer vos hommages et commentaires à la suite de cette note.
L'ESPACE CORTAMBERT
Walter Minus, amoureux fou des jolies femmes, est auteur et dessinateur d’albums de bandes dessinées (de si jolies filles…). Il illustre régulièrement de grands magazines français et américains : Elle, Senso, Marie Claire, Cosmopolitan… The New Yorker, the New York Magazine.
Il se consacre aujourd’hui à sa carrière de peintre.
Poupées délicieuses et angéliques, pin-up aux lèvres rouges et aux formes généreuses et parfaites,… de face, de profil, en pied ou en cadrage serré, en dentelle noires ou quasi nue. Un trait noir, précis et léger. Rondeurs exquises. Regards pénétrants. Ses magnifiques dessins rendent hommage à toutes les femmes.
L'Espace Cortambert a le plaisir de présenter les plus belles oeuvres de Walter Minus à des collectionneurs passionnés depuis 2008. La cote de ses dessins progresse régulièrement. Ainsi, un dessin vendu 400 euros par L'Espace Cortambert début 2009 (encre de chine, 18,5 x 26,5 cm) a réalisé un record de vente à 1 476 euros frais compris, à la vente de l'Homme chez Artcurial, le 19 décembre 2011.
Renseignements et réservations :
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"MAGIC RABIT"
Benjamin Capdevielle
ACRYLIQUE et COLLAGES SUR TOILE > 160 X 80 CM.
Renseignements : Fabrice Frémy au 06 75 20 76 11
ff@espacecortambert.com
Rentrée Littéraire 2011
1 - En bref
Après les jeux du cirque et avant la télé-réalité, il y a eu la Missive.
Dix ans après son premier roman, Le Mystère de la source (Éditions Pocket, 2002), où il était question de la rédemption d’un chevalier renégat durant la croisade de Saint-Louis en Egypte, Fabrice Frémy nous entraîne dans un nouveau thriller moyenâgeux et fantastique : La Missive (Éditions Cortambert).
Ce roman nous raconte l’irruption d’un jeu hallucinant et très addictif, sous le règne du calife fou Al Hakim. Son objectif : bouleverser l’Égypte et, pourquoi pas, changer la face du monde…
2 - La règle du jeu
"Cher passant,
Te voici, pauvre hère, en Egypte, à Fustat (l’ancien nom du Caire), en cet an 1021 du calendrier grégorien. Tu viens de trouver une missive par terre, dans la rue. Elle porte le sceau d’Al Hakim notre calife, celui qui gouverne au gré de ses rêves et change la loi chaque matin. Rôdant seul jour et nuit, tel un spectre, il en sème au moins une par jour sur nos places.
Si tu ramasses la missive, tu dois l’apporter à l’émir à qui elle est destinée. Quand ce dernier l’ouvrira, selon le firman (décret) qu’elle contient, il te couvrira d'or ou te tranchera la tête.
Des audacieux qui t’ont précédé, seule une poignée respire encore, riche et adulée. Les autres ne sont plus que poussière de martyrs.
Quel est ton choix ?
I – Tu passes ton chemin et poursuis ton errance.
II – Tu ramasses la missive et affrontes ton destin.
Pour t’aider à répondre, voici l’histoire des jeunes Augustin, le copte, et Mustafa, le musulman. Ils se disputent depuis des lunes la main de Yasmina, la plus jolie fille de Fustat.
La prochaine missive les départagera-t-elle ?"
3 - La Missive, une avant-première très Net
Enfant du web, Fabrice Frémy avait lancé son Mystère de la source en 2000 avec un site internet très « blairwitchien ». Passé le cap des 100 000 « premier chapitre » téléchargés, ce roman (aujourd’hui épuisé), sortait en librairie deux ans plus tard dans toute la France, en version poche (Éditions Pocket).
Avec la Missive, Fabrice Frémy et les Éditions Cortambert renouvellent l’expérience. Ils viennent de livrer en avant-première La Missive sur le site internet Lulu.com, un an avant sa parution officielle en librairie.
Dès maintenant, les internautes peuvent commander La Missive en version papier grand format sur Lulu.com. Ils reçoivent le livre (bien emballé !) chez eux, par la poste, trois jours plus tard.
La Missive (Éditions Cortambert)
Pages : 380 pages,
Dimensions : 15,2 cm x 22,9 cm,
Prix : 21 euros.
ISBN 979-1-09-072504-1
Pour les parisiens, un tirage spéciale de 150 exemplaires est directement disponible à l’Espace Cortambert, au 39 bis rue Cortambert (Paris 16e.)
Si vous êtes intéressés, il suffit d'appeler directement le 06 75 20 76 11 pour en prendre livraison.
Ceux qui souhaiteraient recevoir leur exemplaire directement par la poste, sans passer sur le site lulu.com il suffit d’envoyer à l’ordre de « CORTA PROD » un chèque de 25 euros (21 euros + 4 euros de port), à l’adresse suivante :
CORTA PROD
39 bis, rue Cortambert
75016 Paris
La Missive : 380 pages, couverture souple,
15,2 cm de large x 22,9 cm de haut
Prix : 21 euros par exemplaire (un exemplaire offert pour 5 achetés).
La Missive existe également en version Kindle (format Mobipocket, compatible PC, Mac, Ipad...*)
sur Amazon.fr : 5,75 €A partir du 1er septembre, retrouvez durant un mois la première partie de "La Missive", sur le site lamissive.fr
La Missive : © Copyright, Fabrice Frémy et Editions Cortambert, 2011